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Ce titre évoque bien sûr d’emblée l’univers de la radio à tous ceux d’entre nous qui furent auditeurs de France Inter jusqu’en décembre 2016, à 20 heures et cinq minutes. Aujourd’hui, on entend ce petit bulletin quotidien seulement sur les grandes ondes. Non d’ailleurs, on ne l’entend plus car il n’y a plus de grandes ondes.

Evocation de la radio mais pas n’importe quelle radio : une radio qui s’écoute, qui suspend le temps quelques minutes. Qui raconte le temps qui passe et qu’il fait, avec poésie. Un programme propice à la rêverie, un jargon aussi obscur que La langue des oiseaux connue seulement des alchimistes.

Je me suis toujours demandé pourquoi la météo marine a tenu si longtemps cette place sur l’antenne d’une radio généraliste alors même que du point de vue des professionnels de la mer, ils avaient à leur disposition d’autres moyens tout aussi efficaces d’être tenus informés des aléas climatiques.

Je me suis toujours demandé pourquoi tant d’auditeurs qui, comme moi n ‘étaient jamais en mer le soir à 20h05, étaient tellement attachés à ce programme.

Vers quels horizons leurs pensées se dirigeaient- elles ?

Quel voyage intérieur ?

Quels actes concrets ? Diner, faire la vaisselle, lire le journal, pester dans les embouteillages, regarder la nuit par la fenêtre, ressasser l’amour qui passe et/ou s’inquiéter des temps à venir ?

Jeudi 12 à 17h ; vendredi 13 à 17h30 ; samedi 14 à 15h et 18h ; dimanche 15 à 18h / RV à la billetterie centrale (VLR) / Durée : 70 min.

Attention : - petite jauge, réservation vivement conseillée

- se renseigner sur les conditions d’accès au lieu en billetterie

- Théâtre sonore et météorologique -

Conception, réalisation, interprétation  Babette Largo

Musique, guitare, sauvetage en mer François Athimon

Mise en jeu, voix  Solenn Goix

Musique, oreille Etienne Mézière

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